Règle d'incidence - Tétraèdre orthocentrique - Coin d'un cube - Solides de Platon - Figures interactives avec GéoSpace.
Sommaire1. Règle d'incidence | Sections planes d'un tétraèdreVoir : GéoSpace Sections planes d'un cubeVoir : GéoSpace en troisième | ||||
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Interactivité avec GéoSpaceActivez une figure en cliquant dessus… Elle devient interactive ! Souvent mes exemples sont pilotables au clavier : cliquez sur la figure puis appuyez sur les flèches de déplacement
pour mouvoir un point caractéristique. |
Pour prouver l'alignement de trois points dans l'espace, on peut montrer que ces trois points sont communs à deux plans sécants, ils sont alors sur la droite d'intersection de ces deux plans.
A, B et C sont trois points non alignés n'appartenant pas à un plan (p).
La droite (AB) coupe le plan (p) en C’,
la droite (AC) coupe le plan (p) en B’,
la droite (BC) coupe le plan (p) en A’.
Les points A’, B’ et C’ sont alignés.
En effet, ils appartiennent à la droite d'intersection des deux plans sécants (ABC) et (p).
Télécharger la figure GéoSpace alignement.g3w
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Faire de la géométrie dynamique
Dans l'espace, soit trois demi-droites distinctes (d1), (d2), (d3) d'origine O.
Sur chaque demi-droite on place deux points : A1 et B1 sur (d1) ; A2
et B2 sur (d2) ; A3 et B3 sur (d3).
Les droites (A1A2) et (B1B2) se coupent en I, (A2A3) et (B2B3)
en J et (A1A3) et
(B1B3) en K
Que peut-on dire des points I, J et K ?
Étudier les situations de parallélisme : (A1A2) // (B1B2) par exemple.
Indication
Considérer les plans (A1A2A3) et (B1B2B3).
Commande GéoSpace
Cliquer dans la figure et taper S pour la solution.
Télécharger la figure GéoSpace align_2.g3w
Dans le cube ABCDEFGH ci-contre, I et J sont deux points des faces (ABFE) et (BCGF).
Trouver le point d'intersection (éventuel) de la droite (IJ) avec le plan (EFG).
Indication
Trouver un plan (p) contenant la droite (IJ). Si ce plan n'est pas horizontal, il coupe le plan (EFG) selon une droite (d). Lorsqu'il existe le point M intersection des droites (d) et (IJ) est le point où la droite (IJ) rencontre le plan de la face supérieure du cube.
Par exemple, trouver un plan vertical contenant (IJ) :
Soit I’ la projection orthogonale de I sur la droite (EF) et J’ la projection de J sur (FG). (II’) et (JJ’) sont deux droites parallèles, les points I, J, I’ et J’ sont coplanaires dans un plan (p). Les plans (p) et (IJ) se coupent selon la droite (I’J’).
Si les droites (IJ) et (I’J’) sont parallèles, la droite (IJ) est parallèle à la face (EFGH), sinon les droites se coupent en M qui est le point d'intersection de la droite (IJ) avec le plan (EFG).
Télécharger la figure GéoSpace cube_droite.g3w
Soit (d) est une droite contenue dans un plan (p) et M un point de l'espace.
Si H est le projeté orthogonal de M sur (p) et K est le projeté orthogonal de H sur
(d), alors K est le projeté orthogonal de M sur (d).
Indication
La droite (MH) est orthogonale à (d) car elle est orthogonale au plan (p) qui contient la droite (d). (HK) est orthogonale à (d) par définition du point K. Le plan (MHK) est donc orthogonal à (d) car il contient deux droites sécantes orthogonales à (d). Par suite, (d) est orthogonale à toute droite de (MHK) et en particulier à (MK) ce qui prouve que K est le projeté orthogonal de M sur (d).
Télécharger la figure GéoSpace 3_perpen.g3w
A, B, P et P’ sont trois points d'un plan (p), les droites (AP) et (BP’) n'étant pas parallèles.
Selon la figure ci-contre, sur la demi-droite (d) passant par le point P, perpendiculaire au plan (p), on place un point M variable.
Le plan (ABM) coupe la demi-droite (d’), passant par P’ perpendiculaire au plan (p), au point M’.
Les droites (AM) et (BM’) se coupent en I, et (AM’) et (BM) en J.
Lorsque l'on déplace le point M, quel est le lieu géométrique de I ? de J ?
Montrer que la droite (IJ) passe par un point fixe.
Télécharger la figure GéoSpace point_fixe.g3w
Dans le cube ABCDEFGH ci-contre, I est le milieu de [EF] et J le milieu de [FG].
La droite (BI) coupe (AE) en M et la droite (BJ) coupe (CG) en N.
Montrer que les droites (IJ) et (MN) sont parallèles.
Déplacer le point I sur le segment [EF]. Le point J sur le segment [FG] est tel que EI = JG.
Montrer que les droites (IJ) et (MN) sont encore parallèles.
Télécharger la figure GéoSpace cube_dr_paralleles.g3w
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Faire de la géométrie dynamique
Trois plans sécants (p1), (p2) et (p3) se coupent en O.
La droite (d1) est l'intersection des plans (p2) et (p3),
(d2) est l'intersection des plans (p1) et (p3),
(d3) est l'intersection des plans (p1) et (p2).
Trois points distincts A, B et C sont respectivement dans les plans (p1), (p2) et (p3).
Trouver les traces du plan (ABC) sur chacun des trois plans.
Solution
Cliquer dans la figure et taper S pour voir la solution.
Si (BC) est parallèle au plan (p1), la trace dans (p1) est la parallèle à (BC) passant par A, sinon la droite (BC) coupe le plan (p1) en M et la trace sur (p1) est la droite (AM).
La droite (AM) coupe éventuellement (d3) en I et (d2) en J. Les traces sont alors les droites (IB) et (JC) ; en général, la trace du plan (ABC) est le triangle IJK.
Dans les cas particuliers, utiliser des parallèles passant par des sommets de ABC.
Télécharger la figure GéoSpace trace_plan.g3w
SABCD est une pyramide régulière de sommet S, de base le carré ABCD, de côté AB = 4 cm, telle que le triangle ASC soit équilatéral.
a. Soit O le centre du carré ABCD. Déterminer l'intersection des plans (SAC) et (SBD).
Étudier les triangles SAC et SBD en déduire que (SO) est la hauteur de la pyramide.
b. Calculer AC et OS.
Soit I le point de la hauteur OS équidistant de A et de S. Calculer SI.
c. Déterminer l'intersection des plans (SAB) et (SCD).
Indications : a = AB = 4 ; AC = AS = a ; OS = et SI = (le point I est le centre de gravité du triangle SAC).Télécharger la figure GéoSpace pyramide.g3w
Dans le cube ABCDEFGH ci-contre; I, J et K sont les milieux respectifs de [AD], [BC] et [FG].
Montrer que AIGK est un parallélogramme.
Montrer que la droite (AK) est parallèle au plan (HIJ) :
Démontrer que le vecteur est combinaison linéaire de et , puis avec le parallélogramme, montrer que la droite (AK) est parallèle à (IG) qui est incluse dans le plan (HIJ).
Télécharger la figure GéoSpace cube_parallelogramme.g3w
Voir : activités
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Faire de la géométrie dynamique
Classes de seconde
Orthogonalité : définitionsDeux droites de l'espace sont perpendiculaires lorsqu'elles sont sécantes et forment un angle droit (dans le plan qui les contient toutes deux). Deux droites de l'espace sont orthogonales lorsque leurs parallèles respectives menées par un point quelconque de l'espace sont perpendiculaires. Avec GéoSpace, créer une vue avec un plan de face contenant une des droites pour visualiser l'orthogonalité. Théorème de la porte : une droite est orthogonale à un plan si et seulement si elle est orthogonale à deux droites sécantes distinctes de ce plan. Théorème : une droite perpendiculaire à deux droites sécantes distinctes d'un plan est orthogonale à ce plan (ces deux droites sont sécantes au point d'intersection de la droite orthogonale et du plan). Propriété : une droite orthogonale à un plan est orthogonale à toutes les droites de ce plan. Remarque : pour démontrer que deux droites sont orthogonales, il suffit de démontrer que l'une appartient à un plan orthogonal à l'autre. a. Tétraèdre ayant des hauteurs concourantesSoit ABCD un tétraèdre non plat. On projette orthogonalement les sommets sur les faces opposées ; on obtient respectivement les points H, P, Q, R. |
Si deux hauteurs (AH) et (BP) sont concourantes en I, alors les arêtes (AB) et (CD) sont orthogonales. En effet, les droites (AP) et (BH) situées dans le plan (ABI) se coupent en A’. Comme (AP) est sur la face (ACD) et (BH) sur la face (BCD), le point A’ appartient à la droite (CD) intersection de ces deux plans (AH) étant perpendiculaire au plan (BCD), le plan (ABA’) qui contient (AH) est perpendiculaire au plan (BCD). Le plan (ABA’), perpendiculaire aux deux plans (BCD) et (ACD) est perpendiculaire à leur intersection, la droite (CD). La droite (AB) contenue dans le plan (ABA’) est orthogonale à (CD). Réciproquement, si les arêtes (AB) et (CD) sont orthogonales, alors les hauteurs (AH) et (BP) sont concourantes En effet, le plan perpendiculaire à (CD) passant par A contient la droite (AB). Ce plan coupe (CD) en un point A’. Le plan (ABA’), perpendiculaire à la droite (CD), est perpendiculaire au plan (BCD) qui la contient. De même, la hauteur (BP) est contenue dans le plan (ABA’) car cette droite et ce plan sont tous deux perpendiculaires au plan (ACD). Les hauteurs (AH) et (BP) contenues dans le même plan (ABA’) sont concourantes (elles ne sont pas parallèles). |
Par dualité, comme les arêtes (AB) et (CD) sont orthogonales, alors les hauteurs (CQ) et (DR) sont concourantes en J. Le plan (CDJ) coupe la droite (AB) au point C’ qui est l'intersection des droites (CR) et (DQ). Les plans (ABA’) et (CDC’) ont pour intersection la droite (A’C’) qui contient les points I et J. La droite (A’C’) est perpendiculaire à (AB) car contenue dans le plan (CDC’) perpendiculaire à (AB). (A’C’) est une hauteur du triangle ABA’. La droite (A’C’) est donc la perpendiculaire commune à (AB) et (CD), A’C’ est la plus courte distance de ces deux arêtes. Les points I et J sont situés sur la perpendiculaire commune aux arêtes (AB) et (CD). Le calcul du carré de l'hypoténuse dans les triangles rectangles CAA’ et DAA’ permet d'écrire : AA’2 = CA2 + CA’2 = DA2 + CA’2. Relation métrique : CA2 + DB2 = CB2 + DA2. |
Technique GéoSpace : A, B et C sont trois points libres de l'espace, D est un point libre dans le plan perpendiculaire à (AB) passant par C.
Télécharger la figure GéoSpace tet_ortho_1.g3w
Définition : un tétraèdre qui a ses quatre hauteurs concourantes est dit orthocentrique. Le point concours est alors l'orthocentre du tétraèdre.
Propriétés :
• Un tétraèdre orthocentrique a ses arêtes opposées orthogonales deux à deux.
• Les quatre hauteurs sont concourantes en G orthocentre du tétraèdre. Le point G est aussi le point de concours des trois perpendiculaires communes aux couples d'arêtes opposées.
• Les pieds des hauteurs sont les orthocentres des faces opposées.
• La somme des carrés des longueurs de deux arêtes opposées est la même pour chacune des trois paires d'arêtes opposées :
Pour un tétraèdre ABCD on a : AB2 + CD2 = CA2 + DB2 = CB2 + DA2.
Le but de cette activité est de montrer qu'une des quatre propriétés suivantes est suffisante pour caractériser un tétraèdre orthocentrique :
• Deux couples d'arêtes opposées sont orthogonales,
• Trois des hauteurs sont concourantes,
• Le pied d'une des hauteurs est l'orthocentre de la face opposée,
• AB2 + CD2 = CA2 + DB2 = CB2 + DA2.
Technique GéoSpace : Pour tracer un tétraèdre orthocentrique, placer trois points A, B et C libres de l'espace, et un point D libre sur la droite (d) intersection des plans orthogonaux à (AB) passant par C et à (BC) passant par A (la droite (d) est la perpendiculaire au plan (ABC) passant par l'orthocentre de ABC). Télécharger la figure GéoSpace tet_ortho_2.g3w Propriété caractéristique : un tétraèdre qui a deux couples d'arêtes opposées orthogonales est orthocentriqueSoit ABCD un tétraèdre dont les arêtes opposées [AB] et [CD] soient orthogonales ainsi que [BC] et [AD]. a. La hauteur (AH) est perpendiculaire au (BCD) donc orthogonale à la droite (CD) contenue dans ce plan. La droite (CD) est orthogonale à (AB) par hypothèse. Le plan (ABH), qui contient ces droites (AB) et (AH), est perpendiculaire à (BC). La droite (BH) contenue dans ce plan est perpendiculaire à (CD) : c'est une hauteur du triangle BCD. b. De même, la droite (BC) est orthogonale à la hauteur (AH) et à (AD) par hypothèse, donc perpendiculaire au plan (ADH). La droite (DH) contenue dans ce plan est perpendiculaire à (BC) : c'est une deuxième hauteur du triangle BCD. c. Les quatre hauteurs du tétraèdre sont concourantes en G orthocentre du tétraèdre. Les arêtes opposées [AB] et [CD] sont orthogonales, d'après le paragraphe a. les hauteurs (AH) et (BP) sont concourantes en I, et les hauteurs (CQ) et (DR) sont concourantes en J, I et J étant sur la perpendiculaire commune (A’C’). La droite (A’C’) n'est pas incluse dans le plan (ADH), l'intersection avec plan est réduite à un point G. Les points I et J, communs à (ADH) et à (A’C’) sont confondus en G. Première réciproque : un tétraèdre qui a trois hauteurs concourantes est orthocentriqueLes hauteurs (AH), (BP) et (CQ) d'un tétraèdreABCD sont concourantes. SolutionLes deux hauteurs (AH) et (BP) sont concourantes en G, les arêtes (AB) et (CD) sont orthogonales. |
Soit ABCD un tétraèdre, la projection orthogonale H du sommet A sur la face (BCD) est l'orthocentre H du triangle BCD.
Montrer que la droite (BC) est orthogonale à (AH) et perpendiculaire à (HD),
en déduire que (BC) est orthogonale à (AD),
conclure que le tétraèdre est orthocentrique.
Pour visualiser l'orthogonalité : cliquer dans la figure, taper F pour une vue avec le plan BCD de face.
Taper W pour retrouver la vue initiale.
Télécharger la figure GéoSpace tet_ortho.g3w
La droite (AH), orthogonale au plan (BCD), est orthogonale à toutes les droites de ce plan donc à la droite (BC).
H étant l'orthocentre du triangle BCD, (DH) hauteur issue de D est perpendiculaire au côté (BC).
Le plan (ADH) contient les droites (AH) et (DH). Ces deux droites distinctes et sécantes en H ne sont pas parallèles ;
elles sont orthogonales à la droite (BC), donc la droite (BC) est orthogonale au plan (ADH).
Cette droite (BC), orthogonale au plan (ADH), est orthogonale à toutes les droites de ce plan, donc à la droite (AD).
Les droites (BC) et (AD) sont orthogonales.
Une démonstration identique montrerait que (CD) et (AB) sont orthogonales. Le tétraèdre ABCD est orthocentrique ; les arêtes (BD) et (AC) sont aussi orthogonales. Avec GéoSpace, créer une vue avec le plan BCD de face pour visualiser ces orthogonalités. Groupe orthocentriqueLes quatre sommets A, B, C, D, d'un tétraèdre orthocentrique, et l'orthocentre H forment un groupe orthocentrique de cinq points A, B, C, D, H, tels que la droite qui joint deux quelconques d'entre eux est orthogonale au plan des trois autres. Voir : groupe orthocentrique dans le plan |
On considère un tétraèdre orthocentrique ABCD.
On appelle I, J, K, L, M et N les milieux respectifs des arêtes [AB], [CD], [BC], [AD], [AC] et [BD].
a. Déterminer la nature du quadrilatère IKJL.
b. Démontrer que les trois segments ayant pour extrémités les milieux des arêtes opposées ont même longueur a.
c. Démontrer que la somme des carrés des longueurs de deux arêtes opposées est égale à 4a2.
Indications
a. IKJL est un rectangle.
b. Les diagonales d'un rectangle sont égales : IJ = KL = MN = a ; a est aussi la distance entre deux arêtes opposées.
c. Calculer par différence comme au paragraphe a. « tétraèdre ayant des hauteurs concourantes », on trouve :
AB2 + CD2 = CA2 + DB2 = CB2 + DA2 = 4a2.
Voir réciproque en terminale S : produit scalaire dans l'espace
Télécharger la figure GéoSpace tet_ortho_3.g3w
Relation vectorielleABCD est un tétraèdre. On appelle I et J les milieux respectifs des arêtes [AB] et [CD]. Démontrer que + = + = 2 . Cas particulier : tétraèdre régulier
ABCD est un tétraèdre dont toutes les faces sont des triangles équilatéraux. SolutionLe fait que toutes les faces soient des triangles équilatéraux devant être utilisé, considérons le milieu J de [CD]. Les droites (AB) et (CD) sont orthogonales. Par ailleurs, la droite (CD), orthogonale à toutes les droites du plan (ABJ), est orthogonale à la droite (IJ) contenue dans ce plan : (CD) est perpendiculaire à (IJ). Télécharger la figure GéoSpace tet_reg.g3w |
On appelle « coin de cube » le tétraèdre trirectangle ABCD formé par trois arêtes d'un cube concourantes en un sommet A, et des diagonales des faces du cube qui joignent les autres extrémités de ces arêtes. Soit H le projeté orthogonal de A sur le plan (BCD). Montrer que H est l'orthocentre du triangle BCD. (AD), perpendiculaire au plan (ABC), est orthogonale à toutes les droites de ce plan, en particulier à la droite (BC). Les arêtes opposées du coin de cube sont orthogonales. Le point A est l'orthocentre de ce tétraèdre orthocentrique. |
BCD est un triangle équilatéral. Si I, J et K sont les milieux des côtés de triangle, IJK est aussi un triangle équilatéral et par exemple (JK) parallèle à (BC) est orthogonale à (AD).
Cliquer dans la figure et taper T pour visualiser le triangle IJK. Télécharger la figure GéoSpace coin_cube.g3w |
ABCD est un coin de cube de côté 4 cm et I le milieu de [BC]. (AH) est la hauteur abaissée sur la face (BCD). Calculer la longueur AH en exprimant de deux façons le volume de la pyramide ABCD. Cliquer dans la figure et taper F pour visualiser le plan (ADI) de face. Télécharger la figure GéoSpace coin_cube_2.g3w |
Calcul de la hauteur AH Dans la troisième figure, ABCD est un coin de cube de côté a = 4 cm et I le milieu de [BC]. (AH) est la hauteur abaissée sur la face (BCD). Méthode 1 : calculer la longueur AH en exprimant de deux façons le volume V de la pyramide ABCD. La pyramide de base ABC et de sommet D. La base égale à la moitié du côté du cube est a2 et la hauteur AD = a. V est aussi le volume de la pyramide de base BCD et de hauteur AH : V = SBCD × AH = × a2 × AH = a2 × AH. On obtient la longueur AH = a Méthode 2 : calcul d'inverses de carrés Dans le triangle ABC rectangle en A de hauteur (AI) exprimer de deux façons l'aire : D'où AI2 = et De même, dans le triangle AID rectangle en A de hauteur (AH) : On trouve finalement Dans le cas particulier AB = AC = AD = a on retrouve la longueur AH = a Application : En exprimant de deux façons différentes le volume du tétraèdre montrer que Aire2(BCD) = Aire2(ABC) + Aire2(ABD) + Aire2(ACD). En classe de première, il est possible de généraliser avec un coin de pavé droit. Sommaire |
Dans un plan (p) on considère le triangle ABC rectangle en A.
Soit (d) la droite passant par B et orthogonale à (p).
On considère un point D de (d) distinct de B.
1. Montrer que les faces du tétraèdre ABCD sont des triangles rectangles.
2. Montrer que les sommets du tétraèdre sont équidistants du milieu I de [CD].
Indications
[AI] est la médiane issue du l'angle droit dans le triangle rectangle ADC, donc AI = CD/2,
de même, pour la médiane [BI] du triangle rectangle BDC, on a BI = CD/2.
Le tétraèdre est inscrit dans la sphère de diamètre [CD].
Télécharger la figure GéoSpace tet_droit.g3w
Soit A, B, C, D, E et F les centres des faces d'un cube. Le polyèdre ayant pour sommets ces six centres est un octaèdre formé de deux pyramides accolées, de même base carrée ABCD. Les huit faces sont des triangles équilatéraux.
a. Démontrer que les faces (ABE) et (CDF) sont parallèles.
Utiliser le théorème suivant :
Deux plans sont parallèles si deux droites sécantes de l'un sont respectivement parallèles à deux droites de l'autre.
(AE) et (CF) sont parallèles car toutes deux parallèles à une des diagonales de la face du cube contenant B.
(BE) et (DF) sont parallèles, car parallèles à une des diagonales de la face du cube contenant A.
Le plan (ABE) contenant les deux sécantes (AE) et (BE) est parallèle au plan (CDF) contenant les sécantes (CF) et (DF).
Commande GéoSpace
Touche C : afficher/effacer le Cube.
b. Déterminer la distance entre les faces (ABE) et (CDF), c'est-à-dire la plus courte distance d'un point du plan (ABE) à un point du plan (CDF). (Olympiades académiques - Orléans-Tours - 2002) On suppose que AB = 1. Le losange est dans le plan médiateur des segments [AB] et [CD], la distance entre les deux plans (ABE) et (CDF) est aussi une hauteur h du losange. Or les diagonales du losange mesurent IJ et EF = (c'est la diagonale du carré AECF) : Télécharger les figures GéoSpace octaedre.g3w et octaedre_2.g3w Octaèdre et tétraèdre régulierSoit ABCD un tétraèdre régulier (chaque arête a même longueur) Pour chaque arête, on joint son milieu avec tous les milieux des arêtes qui ne lui sont pas opposées (par exemple [AB] et [CD] sont des arêtes opposées). La figure obtenue par cette construction est un octaèdre régulier.
Commande GéoSpace Touche T : Afficher/Effacer le Tétraèdre Télécharger la figure GéoSpace tet_octa.g3w
Octaèdre tronqué, voir : polyèdres |
Le cube a six faces et huit sommets et l'octaèdre huit faces et six sommets. Le tétraèdre avec ses quatre faces, quatre sommets et six arêtes est son propre dual. Le dodécaèdre a 20 sommets et les 12 faces sont des pentagones réguliers. Platon, philosophe grec (428 à 348 avant J.-C.), est le premier à démontrer qu'il n'existe pas d'autres solides réguliers dont les faces sont des figures équiangles et équilatères que ces cinq polyèdres (sous-entendu solide convexe, avec même répartition des faces en chaque sommet). |
Icosaèdre Télécharger la figure GéoSpace icosaedr.g3w |
Patron d'un demi-dodécaèdre. Télécharger la figure GéoPlan dodecaedre_patron.g2w |
Dodécaèdre Télécharger la figure GéoSpace dodecaed.g3w |
Relation d'Euler ou théorème de Descartes-EulerPour un polyèdre convexe, on a la formule f + s = a + 2, où f est le nombre de faces, s le nombre de sommets et a le nombre d'arêtes. Vérifier cette formule sur les solides de Platon, sur une « lanterne », sur le tétraèdre tronqué. Voir : relations d'Euler La version de DescartesDans un mémoire inédit, Descartes énonce le théorème suivant : L'aspect du théorème semble fort éloigné de la relation d'Euler. Elle lui est portant rigoureusement équivalente et Descartes, dans les applications qu'il en fait, passe assez naturellement de cette forme à celle d'Euler. Preuve de l'équivalence : Il faut se servir de la propriété de la somme des angles d'un polygone convexe : si le polygone convexe a n côtés, la somme des angles vaut 2(n - 2) droits. La somme de tous les angles sur toutes les faces est donc 4a - 4f droits (en effet, la somme des nombres de côtés de chaque face donne deux fois le nombre d'arêtes). 9. Tétraèdre tronquéSoit ABCD un tétraèdre régulier. Sur chaque arête, placer les deux points situés au tiers et aux deux tiers du côté. Le solide ayant pour sommets ces douze points est un tétraèdre tronqué. Cest un polyèdre semi-régulier dont quatre des huit faces sont des triangles équilatéraux, les autres faces étant quatre hexagones réguliers. Le tétraèdre tronqué est un des13 solides d'Archimède.
Commande GéoSpace
Télécharger la figure GéoSpace tet_tronque.g3w 10. Section plane d'un cubeABCDEFGH est un cube de côté 4 cm. I est le milieu de la face BCGF et J celui de EFGH. a. Calculer la longueur AI. b. Trouver les traces du plan (AIJ) sur le cube. Section plane : trouver le point K intersection de la droite (IJ) et du plan (ABC). Le parallélogramme APQR est la section plane du plan (AIJ) sur le cube. Commandes GéoSpace : Télécharger la figure GéoSpace sec_cube.g3w |
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