si A’ est le barycentre partiel de (B, β) et (C, γ), alors G est le barycentre de (A, α) et (A’, β +γ),
si B’ est le barycentre partiel de (A, α) et (C, γ), alors G est le barycentre de (B, β) et (B’, α + γ),
si C’ est le barycentre partiel de (A, α) et (B, β), alors G est le barycentre de (C, γ) et (C’, α + β) ;
les droites (AA’), (BB’) et (CC’) sont concourantes en G.
Soit A, B et C trois points du plan, tous distincts et non alignés.
Théorème de Gergonne (Joseph Gergonne 1771-1859) :
Pour tout point M du plan, il existe un triplet unique (α, β, γ) de nombres réels tels que :
• α + β + γ = 1;
• M est le barycentre des points pondérés (A, α) ; (B, β) et (C, γ).
(α, β, γ) sont les coordonnées barycentriques de M relativement à A, B et C.
Les médianes sont les droites joignant les sommets d'un triangle aux milieux des côtés opposés. Les trois médianes sont concourantes au centre de gravité du triangle, situé aux de chaque médiane à partir du sommet correspondant.
Voir ci-dessous une démonstration de cette propriété. Si on admet que les trois médianes sont concourantes il est possible de lire directement la démonstration de droite sachant que dans le triangle BCC1, G est sur la droite des milieux (A’G) parallèle à (BC1).
Hexagone aux côtés opposés deux à deux parallèles
Soit G le point d'intersection des médianes [AA’] et [BB’] d'un triangle ABC.
Placer le point A1 image de B dans la translation de vecteur . = . BGCA1 est un parallélogramme de centre A’ milieu de [BC]. Les points A, G, A’ et A1 sont alignés sur la médiane issue de A.
Placer le point B1 image de A dans la translation de vecteur . = . AGCB1 est un parallélogramme de centre B’ milieu de [AC]. Les points B, G, B’ et B1 sont alignés sur la médiane issue de B.
= = . BA1B1A est un parallélogramme. Les diagonales [BB1] et [AA1] se coupent en leur milieu G.
Placer le point C1 image de A dans la translation de vecteur . = . AGBC1 est un parallélogramme de centre C’ milieu de [AB]. Les points C, G, C’ et C1 sont alignés sur la médiane issue de C.
Dans le parallélogramme BGCA1 on a = .
D'où = . AC1A1C est un parallélogramme. G milieu de la diagonale AA1 de ce parallélogramme est aussi le milieu CC1. Le point G est donc sur la médiane (CC’).
Les trois médianes sont concourantes en G centre de gravité du triangle.
La fonction vectorielle de Leibniz permet d'écrire pour tout point M :
+ + = 3 .
Autres méthodes
Tracer le point D symétrique de A par rapport à A’ et étudier le partage de la diagonale [AD] du parallélogramme ABCD en trois segments égaux. Voir : parallélogramme au collège
Premier théorème de la médiane : calcul avec la médiane [AA’] :
grâce au calcul : + = ( + ) + ( + ) = 2 ,
avec + = ,
on obtient la forme vectorielle du « théorème de la médiane » dans le triangle ABC :
+ = 2 .
Deuxième théorème de la médiane
En géométrie analytique ou avec le produit scalaire, on peut vérifier les formes numériques des « théorèmes de la médiane » :
AB2 + AC2 = 2AA’2 + (formule d'Apollonius de Perge - deuxième théorème de la médiane).
Troisième théorème de la médiane
Avec le produit scalaire : AB2 - AC2 = 2 - 2 = ( + ).( - ) = 2 .(+ ) = 2 ..
Soit H, le point projeté orthogonal de A sur (BC). La projection de sur est , d'où . = . = ..
Donc AB2 - AC2 = 2 ..
D'où = 2 BC × A’H (troisième théorème de la médiane) ;
En effet, le produit scalaire de deux vecteurs colinéaires est égal à BC × A’H ou à son opposé, d'où la valeur absolue.
Longueur des médianes
Soit ABC un triangle tel que BC = a, AC = b, AB = c et m = AA’ la médiane relative au côté BC, d'après le « 2ethéorème de la médiane » on a : b2 + c2 = 2m2 + ()2,
d'où m = .
Théorème des trois médianes
a) Démontrer que dans tout triangle, la somme des carrés des médianes est les trois quarts de la somme des carrés des côtés.
b) Que devient cette propriété si on l'applique à un triangle équilatéral ?
c) Et si on l'applique à un triangle rectangle ?
Pieds des médianes : D'un triangle ABC, il ne reste que les points I milieu de [AB], J milieu de [BC] et K milieu de [CA].
Reconstituez le triangle ABC, voir : le triangle, c'est le pied
La bissectrice d'un angle est la droite qui, passant par le sommet de cet angle, le partage en deux angles de même mesure.
La bissectrice d'un angle est son axe de symétrie.
Si un point appartient à la bissectrice d'un angle, ce point est équidistant des côtés de cet angle et réciproquement
Les bissectrices de deux angles supplémentaires adjacents sont perpendiculaires.
Théorème de la bissectrice
Une bissectrice intérieure de l'angle d'un triangle partage le côté opposé en deux segments de longueurs proportionnelles à celles des côtés adjacents.
Les trois bissectrices (intérieures) d'un triangle ABC sont concourantes en un même point I, centre du cercle inscrit dans le triangle (tangent intérieurement aux trois côtés du triangle).
Le cercle inscrit est le plus grand cercle que peut contenir ce triangle.
Son centre, le point I, est le barycentre de (A, a) ; (B, b) ; (C, c) avec a = BC, b = AC et c = AB.
Son rayon est égal à où S désigne l'aire du triangle.
Les points d'intersection des bissectrices avec le cercle circonscrit sont les milieux des arcs déterminés par les sommets : A2 est le milieu de l'arc BC, B2 est le milieu de l'arc AC, C2 est le milieu de l'arc AB.
Montrer que est la somme de deux vecteurs de même norme.
D'après la définition du barycentre I et en prenant le point A pour origine on a :
(a+b+c) = b + c .
Les vecteurs b et c ont la même norme bc.
Donc, = + = + .
Ces deux vecteurs ont même norme et AB1IC1 est un losange : la diagonale [AI] est la bissectrice de l'angle Â.
Formule des aires
Soit I le centre du cercle inscrit dans le triangle et r son rayon. Le triangle ABC est décomposable en trois triangles de sommet I et de même hauteur r.
L'aire du triangle est donc S = ar + br + cr = (a + b + c) × r = p × r, où p désigne le demi-périmètre : p = (a + b + c).
Doc S = pr et r = = .
Avec la formule de l'aire du triangle S = bc sin A, on trouve que le rayon du cercle inscrit est r = = .
Relation d'Euler
Distance entre les centres des cercles inscrit et circonscrits
Si le cercle circonscrit a pour centre O et pour rayon R et le cercle inscrit a pour centre I et pour rayon r, la relation d'Euler permet de calculer le carré de la distance des deux centres :
OI2 = R2 - 2Rr.
Démonstration : voir la puissance du point I par rapport au cercle circonscrit (c) et un cercle (Γ).
Les bissectrices extérieures partagent en deux l'angle bordé par un côté du triangle et le prolongement de l'autre côté.
En un sommet, les bissectrices intérieure et extérieure sont orthogonales.
Deux bissectrices extérieures, associées à deux sommets, et la bissectrice intérieure, associée au troisième sommet, sont concourantes.
Leur point d'intersection situé à égale distance des trois côtés du triangle est le centre d'un cercle exinscrit, tangent aux trois côtés du triangle.
Le point I1 intersection de la bissectrice intérieure issue de A et des deux bissectrices extérieures issues de B et C est le barycentre de (A, -a) ; (B, b) ; (C, c). I1 est le centre du cercle (c1) exinscrit au triangle,
son rayon est r1 = = = .
Le point I2 intersection de la bissectrice intérieure issue de B et des deux bissectrices extérieures issues de A et C est le barycentre de (A, a) ; (B, -b) ; (C, c).
I2 est le centre du cercle (c2) exinscrit au triangle, son rayon est .
Le point I3 intersection de la bissectrice intérieure issue de C et des deux bissectrices extérieures issues de A et B est le barycentre de (A, a) ; (B, b) ; (C, -c).
I3 est le centre du cercle (c3) exinscrit au triangle, son rayon est .
Le triangle I1I2I3 formé par les centres des trois cercles exinscrits s'appelle le triangle de Bevan de ABC.
Le centre I du cercle inscrit est l'orthocentre du triangle I1I2I3 de Bevan.
Le triangle ABC est le triangle orthique du triangle I1I2I3.
L'ensemble des points équidistants des droites (AB), (BC) et (AC) est formé des quatre points I, I1, I2 et I3.
Les bissectrices recoupent le cercle circonscrit aux milieux des arcs déterminés par le côté opposé au sommet de l'angle.
Dans l'exemple ci-contre pour le sommet A du triangle ABC direct,
la bissectrice intérieure (AI) recoupe le cercle circonscrit en A2 qui est le milieu de l'arc BC (parcouru dans le sens trigonométrique) ;
la bissectrice extérieure (AJ) recoupe le cercle circonscrit en A1 qui est le milieu de l'autre arc BC, lorsque l'on parcourt le cercle en sens inverse.
Dessin des bissectrices à partir du cercle circonscrit.
Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle (c).
Tracer le diamètre [A1A2] porté par la médiatrice de [BC].
(AA2) et (AA1) sont les bissectrices des angles, de sommet A, formés par les droites (AB) et (AC).
Théorème de la bissectrice : IB/IC = c/b
Division harmonique
Les pieds des bissectrices sur (BC) sont I et J.
On pose AB = c et AC = b.
La parallèle à (AI) passant par B coupe (AC) en D1.
Le calcul des angles permet de montrer que ABD1 est isocèle.
Donc, AD1 = AB = c.
La propriété de Thalès dans le triangle BCD1 montre que IB/IC = AD1/AC = c/b.
I est le barycentre de (B, b) et (C, c).
De même, la parallèle à (AJ) passant par B coupe (AC) en D2.
Le triangle ABD2 est isocèle et AD2 = AB = c.
La propriété de Thalès dans le triangle JAC montre que JB/JC = AD2/AC = c/b.
J, à l'extérieur de [BC], est le barycentre de (B, -b) et (C, c).
IB/IC = JB/JC = c/b : les quatre points [B, C, I, J] forment une division harmonique de rapport c/b.
Les hauteurs sont les perpendiculaires abaissées d'un sommet sur le côté opposé.
Les trois hauteurs sont concourantes au même point H orthocentre du triangle.
Démonstration
Classe de quatrième
Soit (AA’), (BB’) et (CC’) les hauteurs d'un triangle ABC.
Les parallèles aux côtés du triangle ABC passant par les sommets opposés forment un triangle A1B1C1 où A, B et C sont les milieux des côtés.
(AA’), (BB’) et (CC’) perpendiculaires aux milieux des côtés du triangle A1B1C1 sont les médiatrices de ce
triangle. Elles sont concourantes au point H centre du cercle circonscrit à A1B1C1.
Les hauteurs du triangle médian ABC sont donc concourantes en H.
H est l'orthocentre du triangle ABC.
Commande GéoPlan : cliquer dans la figure et taper S pour supprimer le triangle A1B1C1.
Barycentre
L'orthocentre H est le barycentre de [A, tan(Â)] ; [B, tan(B)] ; [C, tan(C)].
Symétriques de l'orthocentre
figure 7
Les symétriques A3, B3 et C3 de H par rapport aux milieux des côtés du triangle se trouvent sur le cercle circonscrit.
Les symétriques A2, B2 et C2 de l'orthocentre, par rapport aux côtés du triangle, se trouvent sur le cercle circonscrit.
cercles scirconscrits
Les symétries par rapport aux côtés du triangle transforment le cercle circonscrit au triangle ABC en des cercles passant par H : les cercles circonscrits au triangle ABC et aux triangles AHB, BHC et CHA sont de même rayon.
Les quatre points A, B, C et H jouissent de la propriété que l'un d'entre eux est l'orthocentre du triangle formé par les trois autres. On dit qu'ils forment un groupe orthocentrique.
Les trois hauteurs d'un triangle sont concourantes au même point H.
ABC est un triangle ayant un angle aigu en A.
Les hauteurs (BB’) et (CC’) se coupent en H.
La droite (AH) coupe [BC] en A’.
Les angles droits BB’C et BC’C sont inscriptibles dans une même demi-circonférence de diamètre [BC].
Pareillement les quatre points B’, A, C’, H sont sur une même circonférence de diamètre [AH]. Dans ce cercle, les angles
inscrits HB’C’ et HÂC’ sont égaux.
Dans le demi-cercle les angles inscrits BCC’ et BB’C’ sont aussi égaux ; par suite BÂA’ = BCC’ ; les triangles ABA’ et BCC’, ayant
en outre l'angle B en commun, sont semblables.
Le triangle ABA’ est aussi rectangle : l'angle AÂ’B est droit et (AA’) est la troisième hauteur.
Si ABC est acutangle (dont les trois angles sont aigus) H est le centre du cercle inscrit dans A’B’C’ et les points A, B, C sont
les centres des cercles exinscrits à A’B’C’.
Dans le cas du concours des médiatrices d'un triangle, c'est la caractérisation de la médiatrice
d'un segment à l'aide de l'équidistance qui intervient. Elle est mobilisée deux fois dans un sens et une fois dans l'autre sens.
La médiatrice d'un segment est la droite perpendiculaire au segment en son milieu. C'est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment.
Les trois médiatrices d'un triangle sont concourantes au même point, centre du cercle circonscrit au triangle.
Les points A’, B’ et C’ sont les milieux des côtés du triangle ABC.
Soit O l'intersection des médiatrices de [AB] et de [BC].
Pour la médiatrice (OC’) on a OA = OB et pour (OA’) on a OB = OC.
D'où par transitivité OA = OC ; O appartient à la médiatrice de [AC].
Les trois médiatrices sont concourantes en O, centre du cercle circonscrit.
Le point O est le barycentre de [A, sin(2Â)] ; [B, sin(2B)] ; [C, sin(2C)].
Avec la relation vectorielle d'Euler = + + , on trouve aussi que O est le barycentre de [A, tan(B)+tan(C)] ; [B, tan(Â)+tan(C)] ; [C, tan(Â)+tan(B)].
Placer trois points distincts A, B et C sur le cercle et dessiner deux médiatrices. Le centre est le point d'intersection de ces médiatrices.
Dans le menu point GéoPlan permet de retrouver le centre d'un cercle déjà crée.
Le triangle orthique a pour sommets les pieds des hauteurs.
Dans un triangle ABC acutangle (triangle non rectangle dont les trois angles sont aigus), les hauteurs (AA’), (BB’) et (CC’), concourantes en son orthocentre H, sont les bissectrices (A’H), (B’H) et (C’H) du triangle orthique A’B’C’.
figure 10
(B, A, B’, A’) sont cocycliques sur le cercle de diamètre [AB]. On a les égalités d'angles inscrits :
(A’B’, A’A) = (BB’, BA),
(A, C, A’, C’) sont cocycliques sur le cercle de diamètre [BC],
d'où (BB’, BC’) = (CB’, CC’), soit (BB’, BA) = (CA, CC’),
(A, C, A’, C’) sont cocycliques sur le cercle de diamètre [AC], d'où (CA, CC’) = (A’A, A’C’).
Par transitivité :
(A’B’, A’A) = (BB’, BA) = (CA, CC’) = (A’A, A’C’),
soit (A’B’, A’A) = (A’A, A’C’) et la droite (AA’) est une bissectrice de (A’B’, A’C’).
Remarque : dans un triangle obtusangle en A, (AA’) est la bissectrice extérieure de (A’B’, A’C’).
Commande GéoPlan - Touche C : afficher le cercle inscrit dans le triangle orthique de centre H.
Pour vérifier que les hauteurs de ABC sont les bissectrices de A’B’C’, étudier en particulier la bissectrice de B’Â’C’.
Pour cela, tracer les cercles de diamètres [BH] et [CH],
montrer l'égalité des angles inscrits :
C’Â’H = C’BH et HÂ’B’ = HCB’
et conclure que (A’H) est la bissectrice de B’Â’C’ en remarquant que les angles C’BH et HCB’, ayant des côtés perpendiculaires, sont égaux.
Les côtés du triangle orthique sont perpendiculaires aux rayons du cercle circonscrit issus des sommets.
Dans un triangle dont les angles sont aigus, l'orthocentre est le centre du cercle inscrit dans le triangle orthique.
Soit (c1) le cercle circonscrit au triangle ABC de centre O et (t) la tangente en A.
(c2) est le cercle de diamètre [BC]. B’ et C’ sont situés sur ce cercle.
Une étude des angles inscrits permet de montrer que (B’C’) est parallèle à (t). Donc, (OA) est perpendiculaire à (B’C’).
De même, la droite (OB) est perpendiculaire à (A’C’) et (OC) est perpendiculaire à (A’B’).
On peut dire aussi : « les tangentes au cercle circonscrit passant par les sommets du triangle sont parallèles aux côtés du triangle orthique ».
Triangle de périmètre minimum : trouver le triangle inscrit dans un triangle qui a le plus petit périmètre.
Le triangle de périmètre minimal dont les sommets appartiennent aux côtés d'un triangle initial ABC est le triangle orthique : voir géométrie en troisième.
L'axe orthique d'un triangle est l'axe radical du cercle circonscrit et du cercle d'Euler de ce triangle. Il est perpendiculaire à la droite d'Euler.
Dans un triangle ABC, soit A’ (respectivement B’ et C’) le pied de la hauteur issue de A (respectivement issue de B et de C). A1, B1 et C1 sont les trois autres points d'intersection des côtés du triangle ABC et de ceux du triangle orthique A’B’C’ : on note A1 l'intersection de (BC) et de (B’C’), B1 l'intersection de (AC) et de (A’C’), C1 l'intersection de (AB) et de (A’B’).
Les trois points A1, B1 et C1 sont alignés sur une droite dénommée l'axe orthique du triangle.
L'axe orthique est aussi l'axe radical du cercle circonscrit et du cercle d'Euler.
La droite d'Euler, ligne des centres O et I des deux cercles, est perpendiculaire à l'axe.
Soit un triangle ABC non rectangle,
soit A’, B’ et C’ les pieds des hauteurs du triangle ABC issues respectivement de A, B et de C,
on note A1 et A2 les projections orthogonales de A’ sur (AB) et (AC),
A3 et A4 les symétriques de A’ par rapport à A1 et A2.
La droite (A3A4) est parallèle à (A1A2),
les points B’, C’, A3 et A4 sont alignés,
la droite
(A1A2) contient les milieux Q et R des côtés [A’C’] et [A’B’] du triangle orthique de ABC,
(A1A2) est un des côtés de PQR, triangle médian du triangle orthique.
A3A4 est égal au périmètre du triangle orthique A’B’C’. Ce périmètre est égal à 8S2/(abc) où S est l'aire du triangle ABC et où a, b, c sont égaux aux longueurs des côtés de ABC.
Soit un triangle ABC non rectangle,
soit A’, B’ et C’ les pieds des hauteurs du triangle ABC issues respectivement de A, B et de C,
on note A1 et A2 les projections orthogonales de A’ sur (AB) et (AC),
B1 et B2 les projections orthogonales de B’, C1 et C2 les projections orthogonales de C’.
Les projections des pieds des hauteurs sur les deux autres côtés d'un triangle forment six points situés sur un même cercle, appelé cercle de Taylor.
Cliquer dans la figure et taper C pour visualiser le triangle médian.
Le centre du cercle de Taylor est le centre du cercle inscrit dans le triangle médian du triangle orthique lorsque le triangle est acutangle.
C'est celui du cercle exinscrit dans l'angle de sommet le milieu de B’C’ (respectivement C’A’, A’B’) si A (respectivement B, C) est obtus.