Le cercle au lycée - Figures avec GéoPlan.
Sommaire2. Deux cercles sécants Puissance d'un point par rapport à un cercle
Page no 60, réalisée le 22/12/2003 - mise à jour le 15/6/2010 |
Problème de tangenceDéfinition : tangentes à un cercle Tangentes communes à deux cercles : collège - lycée Cercle tangent à deux droites, passant par un point donné : collège - seconde - lycée Le cercleCercle passant par trois points Cercles tangents à des droites ou à des cercles : problèmes des contacts, voir construction de cercles Cercles orthogonaux, axe radical et faisceau de cercles : voir géométrie du cercle | ||||
Démonstrations géométriques de Pythagore |
Construction du pentagone régulier |
GéoPlan |
Faire de la géométrie dynamique |
Savoir reconnaître les configurations de base concernant le cercle et les angles inscrits.
Paragraphe déplacé dans l'article : cercle au collège
2. Deux cercles sécantsa. Deux diamètres de même extrémité
– Montrer que (FE) // (O1O2). Indication Il suffit de remarquer que la droite (O1O2) est la droite des milieux du triangle AFE.
b. Cercles de même rayon et trapèzes
On trace le diamètre [AF] de (c1) qui recoupe (c2) en D Montrer que les quadrilatères CDEF, O1CDO2 et O1FEO sont des trapèzes isocèles.
c. Cordes parallèles - Théorème de ReimA. Reim, géomètre sudète, 1832-1922.
Montrer que les droites (PQ) et (P’Q’) sont parallèles. Solution : calculer l'angle de droites (PQ, P’Q’) (PQ, P’Q’) = (PQ, PP’) + (PP’, P’Q’) (π) (PQ, P’Q’) = 0 (π) d'où (PQ) et (P’Q’) sont parallèles. Ladegaillerie - Géométrie pour le CAPES - Ellipses 2003 - IV. Géométrie affine euclidienne
3. Théorème de PtoléméePtolémée Claude Ptolémée, mathématicien, astronome et géographe grec est né vers 85 à Ptolémaïs Hermius, a vécu à Alexandrie et mourut à Canopé vers 165. Il est considéré comme le plus grand astronome de l'antiquité. Son livre grande syntaxe mathématique, écrit en 140, est connu sous le nom d'Almageste. Il contient la somme des connaissances astronomiques de l'époque et a dominé l'astronomie jusqu'à Copernic (1543). Voir pentagone régulier : constructions de Ptolémée Théorème : un quadrilatère convexe est inscriptible, si et seulement si la somme des produits des côtés opposés est égale au produit des diagonales. Avec les notations de la figure ci-dessous : AB × CD + BC × DA = AC × BD. |
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Démonstration de la propriété directe utilisant les angles inscrits et les triangles semblables Soit I le point de [AC] tel qu'on ait l'égalité des angles : ABI = CBD. On a BÂC = BDC comme angles inscrits interceptant la même corde [BC]. Les triangles CBD et IBA sont semblables, De même, on a les égalités d'angles CBI = CBD + DBI = DBI + IBA = DBA. BCA = BDA, comme angles inscrits interceptant la même corde [BA]. En sommant les deux égalités, on obtient AB × CD + AD × BC = IA × BD + IC × BD = (AI + IC) × BD = AC × BD, soit l'égalité de Ptolémée. Réciproque Inversion : cette transformation n'est plus enseignée, mais pourrait être citée en terminale S comme contre-exemple de la linéarité. L'inversion i(I, k) de pôle I et de rapport k est la transformation du plan qui à un point M, distinct de I, fait correspondre le
point M’ de la droite (IM) tel que Entre un couple de points (M, N) et son image (M’, N’), on a : M’N’ = Une inversion de pôle I est une involution bijective du plan privé de I dans lui-même. L'image d'une droite ou d'un cercle, éventuellement privé du pôle I, est une droite ou un cercle, éventuellement privé du point I. Par une inversion, l'image d'une droite ne passant par le pôle est un cercle, passant par le pôle, privé du pôle.
Soit quatre points A, B, C et D tels que AB × CD + BC × DA = AC × BD. En divisant cette égalité par DA × DB ×
DA on a : Une inversion de pôle D transforme A en A’, B en B’ et C en C’. Les trois points A’, B’, C’ sont alignés sur une droite (d). Les images réciproques de points de la droite (d) sont situées sur un cercle (c) passant par D. Les points A, B, C et D sont donc cocycliques.
Inversions échangeant deux cercles Sommaire 4. Droites concourantes dans un quadrilatère inscriptible
P’ est la projection orthogonale de P sur (CD), Q’ est la projection orthogonale de Q sur (DA), R’ est la projection orthogonale de R sur (AB) et S’ est la projection orthogonale de S sur (BC). Montrer que les droites (PP’), (QQ’), (RR’) et (SS’) sont concourantes. Indications pour la démonstration : Soit I le point d'intersection de (PP’) et (QQ’). Établir la même relation pour 2
5. Hexagramme
Pour un hexagone inscrit dans une conique, le théorème de Pascal affirme que les points d'intersection des côtés opposés de l'hexagone, s'ils existent, sont alignés. La droite que forme cet alignement est appelée droite de Pascal. La figure est appelée hexagramme mystique. b. Application au cercleABCDEF est un hexagramme inscrit dans un cercle de centre O. À l'aide du théorème de Ménélaüs, Pascal a démontré ce théorème, puis il l'a généralisé à n'importe quelle conique, sachant que c'est un propriété projective, et qu'une propriété projective du cercle est valable pour toute conique. Le théorème de Pappus-Pascal l'applique aussi à une conique dégénérée en deux droites.
c. Cercle d'Euler
La droite (PQ), droite de Pascal de l'hexagramme, est la droite d'Euler du triangle.
Sommaire 6. Théorème de Clifford - Cercles de même rayon et orthocentreTrois cercles de centres P, Q et R de même rayon ρ passent par un point O commun. Le cercle circonscrit au triangle ABC a pour rayon ρ. Les triangles ABC et PQR sont symétriques par rapport au point J milieu de [OI]. De façon duale, le centre du cercle circonscrit et l'orthocentre de l'un des triangles ABC ou PQR sont respectivement l'orthocentre et le centre du cercle circonscrit de l'autre. |
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Indication : OQAR, ORBP et OPCQ sont des losanges (dont la longueur des côtés est égale au rayon ρ) Solution vectorielle Soit I le point tel que Le cercle de centre I et de rayon ρ passe par les points A, B et C. Comme On a vu que TS : Démonstration par calcul d'affixes de complexes. Les affixes des points sont notées par les minuscules correspondantes, l'origine est en O. OQAR, ORBP et OPCQ sont des losanges, d'où : a = q + r, b = r + p et c = p + q. Le point I d'affixe ω = p + q + r est le centre d'un cercle de rayon ρ passant par les points A, B et C car : Rappel : le produit scalaire de
Ladegaillerie Yves - Exercices corrigés pour le CAPES - Ellipses 2005
7. Quadrilatère inscriptible orthodiagonalThéorème de Brahmagupta (mathématicien indien du VIIème siècle) : Utiliser la propriété des angles inscrits dans la figure ci-contre. Soit (c) un cercle de centre J, de rayon r. Les points cocycliques A, B, C et E forment le quadrilatère orthodiagonal ABCE. Soit I le milieu de la corde [AB] et H le projeté orthogonal de O sur la corde [CE]. Montrer, par calcul d'angles, que la médiane [OI] de BOA est hauteur du triangle COE : Pour prouver que la droite (OI) est perpendiculaire à (CE), utiliser la propriété du triangle rectangle BOA : « le milieu de l'hypoténuse est équidistant des trois sommets », d'où des triangles isocèles, puis des égalités d'angles…, jusqu'à conclure avec des angles complémentaires.
8. Bissectrices d'un quadrilatère inscriptible
Soit ABCD un quadrilatère inscrit dans un cercle, tel que deux de ses bissectrices en B et C se coupent en un point M situé sur [AD]. Montrer qu'alors AB + CD = AD. IndicationMontrer que les cercles de centre A passant par B et de centre D passant par C sont tangents en un point T de [AD]. DémonstrationSupposons AB > CD. L'angle DTC supplémentaire de MTC est donc égal à 180 - (90 + Dans le triangle DCT, les angles en D et T sont d et 90 - On a bien AB + CD = AT + TD = AD. Démonstration trigonométriqueEn notant r le rayon du demi-cercle de centre M inscrit dans le quadrilatère et α, β, γ, δ les angles aux sommets « qui vont bien ». AB = r(1/tan α + 1/tan(β/2)) = r(-1/tan γ + 1/tan(β/2)) (because cocyclicité), Posons u = tan(γ/2) et v = tan(β/2). Donc AD = r((1 + u2)/2u + (1 + v2)/2v) En regroupant les fractions de même dénominateur u et v, on obtient en effet AB + CD = AD.
9. Théorème des cinq cercles (Miquel)Soit une suite de cinq cercles (c1), (c2), (c3), (c4), (c5) centrés sur un cercle (Γ), tels que les cercles (c1), (c2), (c3), (c4), (c5) coupent respectivement Le théorème des cinq cercles affirme que les droites portées par les côtés du pentagone convexe Q1Q2Q3Q4Q5 ont leurs points d'intersection
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