Exemples d'exercices pouvant être résolus, en classe de seconde, avec les configurations du planSavoir reconnaître les configurations de base concernant le cercle et les angles inscrits. 1. Tangentes à un cercle passant par un point donné
2. Cercles et trapèzesDeux cercles (c1) et (c2) de même rayon sont sécants en A et B. Montrer que les quadrilatères CDEF, O1CDO2 et O1FEO2 sont des trapèzes isocèles.
Télécharger la figure GéoPlan trap_cer.g2w Sommaire Cordes parallèles - Théorème de ReimA. Reim, géomètre sudète, 1832-1922. Deux cercles (c) et (c’) se coupent en A et B. Montrer que les droites (PQ) et (P’Q’) sont parallèles. Solution : calculer l'angle de droites (PQ, P’Q’) (PQ, P’Q’) = (PQ, PP’) + (PP’, P’Q’) (π) (PQ, P’Q’) = 0 (π) d'où (PQ) et (P’Q’) sont parallèles. Ladegaillerie - Géométrie pour le CAPES - Ellipses 2003 - IV. Géométrie affine euclidienne
Télécharger la figure GéoPlan cordes_para.g2w 3. Théorème de PtoléméePtolémée Claude Ptolémée, mathématicien, astronome et géographe grec est né vers 85 à Ptolémaïs Hermius, a vécu à Alexandrie et mourut à Canopé vers 165. Il est considéré comme le plus grand astronome de l'antiquité. Son livre grande syntaxe mathématique, écrit en 140, est connu sous le nom d'Almageste. Il contient la somme des connaissances astronomiques de l'époque et a dominé l'astronomie jusqu'à Copernic (1543). Voir pentagone régulier : constructions de Ptolémée Théorème : un quadrilatère convexe est inscriptible, si et seulement si la somme des produits des côtés opposés est égale au produit des diagonales. Avec les notations de la figure ci-dessous : AB × CD + BC × DA = AC × BD.
Démonstration utilisant les angles inscrits et les triangles semblables Soit I le point de [AC] tel qu'on ait l'égalité des angles : ABI = CBD. On a BÂC = BDC comme angles inscrits interceptant la même corde [BC]. Les triangles CBD et IBA sont semblables, De même, on a les égalités d'angles CBI = CBD + DBI = DBI + IBA = DBA. BCA = BDA, comme angles inscrits interceptant la corde [BA]. En sommant les deux égalités, on obtient AB × CD + AD × BC = IA × BD + IC × BD = (AI + IC) × BD = AC × BD, soit l'égalité de Ptolémée. Réciproque Inversion : cette transformation n'est plus enseignée, mais pourrait être citée en terminale S comme contre-exemple de la linéarité. L'inversion i(I, k) de pôle I et de rapport k est la transformation du plan qui à un point M, distinct de I, fait correspondre le point M’ de la droite (IM) tel que . = k. Entre un couple de points (M, N) et son image (M’, N’), on a : M’N’ = Une inversion de pôle I est une involution bijective du plan privé de I dans lui-même. L'image d'une droite ou d'un cercle, éventuellement privé du pôle I, est une droite ou un cercle, éventuellement privé du point I. Par une inversion, l'image d'une droite ne passant par le pôle est un cercle, passant par le pôle, privé du pôle. Démonstration de la propriété réciproque utilisant l'inversion Soit quatre points A, B, C et D tels que AB × CD + BC × DA = AC × BD. En divisant cette égalité par DA × DB × DA on a : Une inversion de pôle D transforme A en A’, B en B’ et C en C’. Le calcul des distances entre les points transformés A’B’ = k … entraîne, grâce à la formule précédente : A’B’ + B’C’ = A’C’. Les trois points A’, B’, C’ sont alignés sur une droite (d). Les images réciproques de points de la droite (d) sont situées sur un cercle (c) passant par D. Les points A, B, C et D sont donc cocycliques. Télécharger la figure GéoPlan ptolemee_inv.g2w Inversions échangeant deux cercles Sommaire 4. Puissance d'un point par rapport à un cercleNotion disparue de l'enseignement français au lycée.
Définition Pour un point A extérieur à un cercle (c), la puissance du point A par rapport au cercle est le produit
AB × AC, où une sécante issue de A coupe le cercle en B et C. Cette puissance est constante lorsque la droite varie. AB × AC = AT2. Elle est aussi égale à la différence du carré de la distance du point au centre du cercle moins le carré du rayon : AB × AC = AO2 - OT2 = d2- r2. Si le point A est à l'intérieur du cercle la puissance négative est égale à : - AB × AC = d2- r2. Mesures algébriques Quel que soit le point A, la puissance du point A par rapport au cercle est le produit × . Réciproques :
Démonstration : angles inscrits et triangles semblables - A extérieur au cercle L'angle inscrit CBT interceptant l'arc CT est égal à l'angle CTT’ de la corde [TC] et de la tangente (TT’). Les angles supplémentaires ABT et ATC sont aussi égaux et les triangles ABT et ATC ont cet angle égal et l'angle  en commun : ils sont donc semblables. Des rapports de similitude égaux = on déduit, avec l'égalité des produits des « extrêmes » et des « moyens », que AB × AC = AT2. En particulier pour la sécante (AO) la puissance du point A est aussi AD × AE
= (AO - OD) × (AO + OE) = AO2 - OE2 = d2- r2. Télécharger la figure GéoPlan puissance_point2.g2w 5. Droites concourantes dans un quadrilatère inscritABCD est un quadrilatère inscrit dans un cercle. P, Q, R et S sont les milieux respectifs des côtés [AB], [BC], [CD] et [DA]. P’ est la projection orthogonale de P sur (CD), Q’ est la projection orthogonale de Q sur (DA), R’ est la projection orthogonale de R sur (AB) et S’ est la projection orthogonale de S sur (BC). Montrer que les droites (PP’), (QQ’), (RR’) et (SS’) sont concourantes. Indications pour la démonstration : Soit I le point d'intersection de (PP’) et (QQ’). Établir la même relation pour 2 où J est le point d'intersection de (RR’) et (SS’). Conclure que I = J est le point de concours des quatre droites. Télécharger la figure GéoPlan dr_concou_quadri.g2w 6. Hexagrammea. Théorème de Pascal dit de l'hexagramme mystique : Pour un hexagone inscrit dans une conique, le théorème de Pascal affirme que les points d'intersection des côtés opposés de l'hexagone, s'ils existent, sont alignés. La droite que forme cet alignement est appelée droite de Pascal. La figure est appelée hexagramme mystique. b. Application au cercleABCDEF est un hexagramme inscrit dans le cercle de centre O passant par A. Vérifier ! Démonstration : voir Abracadabri Télécharger la figure GéoPlan hexagramme.g2w c. Cercle d'Euler
Dans un triangle ABC, les points A’, B’, C’ sont les milieux des côtés et les points A1, B1, C1 sont les pieds des hauteurs. La droite (PQ), droite de Pascal de l'hexagramme, est la droite d'Euler du triangle.
Télécharger la figure GéoPlan ce_euler.g2w Sommaire 7. Théorème de Clifford - Cercles de même rayon et orthocentreTrois cercles de centres P, Q et R de même rayon ρ passent par un point O commun. Le cercle circonscrit au triangle ABC a pour rayon ρ. Les triangles ABC et PQR sont symétriques par rapport au point J milieu de [OI]. De façon duale, le centre du cercle circonscrit et l'orthocentre de l'un des triangles ABC ou PQR sont respectivement l'orthocentre et le centre du cercle circonscrit de l'autre.
Indication : OQAR, ORBP et OPCQ sont des losanges (dont la longueur des côtés est égale au rayon ρ) Solution vectorielle Soit I le point tel que = , BICP est un losange. Le cercle de centre I et de rayon ρ passe par les points A, B et C. Comme = , RBCQ est un parallélogramme et = . On a vu que = = donc ACPR est un parallélogramme A et C sont symétriques de P et R par rapport au centre J du parallélogramme. Les triangles ABC et PQR sont symétriques par rapport à ce point J, et comme = , J milieu de [PA] est aussi le centre du parallélogramme OPIA, donc le milieu de [OI]. TS : Démonstration par calcul d'affixes de complexes. Les affixes des points sont notées par les minuscules correspondantes, l'origine est en O. OQAR, ORBP et OPCQ sont des losanges, d'où : a = q + r, b = r + p et c = p + q. Le point I d'affixe ω = p + q + r est le centre d'un cercle de rayon ρ passant par les points A, B et C car : Rappel : le produit scalaire de (z) et (z’) est . = Re(z) = (z + z’) (OA) est orthogonale à (BC) car le produit scalaire . est la partie réelle de (c - b) = ( + ) (q - r) = q - r + q - r . = = . Le point J() est le milieu [PA]. P et A sont symétriques par rapport à J. On vérifie que Q et B, puis R et C sont symétriques par rapport à J : les triangles PQR et ABC sont symétriques par rapport au point J milieu de [OI]. Ladegaillerie Yves - Exercices corrigés pour le CAPES - Ellipses 2005 Voir hauteurs et orthocentre : géométrie du triangle
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